✿ Mon histoire :
Née au début du printemps, Lolly est la quatrième née d'une fratrie de six. Enfant du milieu un peu écrasé qui s'est désespérément accroché aux jambes de Maman comme de peur qu'on ne l'oublie.  Difficile pour autant car sa parentés avec Vénus et non Mars, doublé d'une propension à jouer de doux battement de cil, l'ont toujours érigé sur une place un peu particulière ; celle de princesse de la famille. Du moins, celle de papa et maman, clairement.

Il faut dire que Lolly à tout fait pour le devenir, et se glisser dans l'ombre si parfaite du premier enfant de la famille. Toujours polie, irréprochable dans ses faits et geste, elle drapait les épaules de sa mère d'un plaid étoilé lorsqu'elle la retrouvait assoupit dans le canapé et apportait au petit matin un café froid à son père, trop petite pour atteindre le micro-onde. Pour autant, elle fut sans doute un enfer à vivre pour ses frères et ce, dans ses premières années de vie.

Matrone d'un véritable trafique d’œuf de pâque chaque années, capable de fondre dans les bras de ses parents en pointant un index délateur sur ses frères pour obtenir tout et n'importe quoi, elle est passée experte dans l'art de courber le monde sous le poids de ses cils en quelques années et ce, dans un remake juvénile de Game of trone. Un refus de prêter ses jouets et Dame Maman, excédée, envoyait au cachot tout en consolant sa fille bien aimée et ses larmes de crocodile.
Pourtant, du jour au lendemain, Lolly s'est considérablement adoucie. Difficile de dater ou donner une cause précis à ce retournement soudain de caractère. Certain désigne des propos de Peter ou de Liam, un anniversaire, ou l'incident avec les guêpes mais qu'importe, quelque chose s'est suffisamment inscrit dans son esprit pour en changer les contours.

Adolescence un peu hésitante, Lolly a abandonné ses rêves de télévisions et cinéma pour s'intéresser à la médecine et embrasser une carrière qui rendrait son père fier. Cependant, des stages auprès d'infirmière l'ont vite écarté de ce chemin. Si c'était avec une douceur infini qu'elle veillait ses frères lorsqu'ils étaient malades, jamais son coeur ne pourrait supporter une telle charge mentale au quotidien. Elle s'est donc vouée à l'Ostéopathie, parce que les cours l'intéressait énormément et que le nom était drôle à prononcer.

Elle s'est rendue malade durant ses années lycée à vouloir maintenir une moyenne de 18 et s'est acharnée à courir après les garçons sans qu'un nom en particulier ne marque sa famille. Il fallait dire que Lolly avait un nouveau copain chaque semaine et qu'elle refusait toujours de les présenter. Les motifs de rupture étaient multiples, mais toujours initiés par ces soins et teinté d'une dramaturgie telle qu'elle a souvent été filmé par une famille habituée au "Je dois vous parler" solennelle qu'elle jetais après le souper. Comme un Tom Nook annonçant la faillite.

La majorité et le départ à la fac, s'il semblait libérateur pour beaucoup, sonna comme l'apocalypse aux oreilles de la brune qui, si elle avait bien projeté de quitter le nid familial et bâtir un manoir bordé de rose bleu, mis à jour sa phobie de l'abandon et une myriade de peur trop longtemps contenue. Elle demeura donc non loin du nid familial, à porté d'un train qui la ramenait chaque soir à la maison.




✿ Mes traits de caractères : Solaire, téméraire, spontanée, expressive, confiante, sensible, tactile et protectrice. Toujours au chevet de ceux qui sont malade, et d'une douceur quasis dictame, irréelle. Matérialiste, dépensière, dramaqueen, fantasque, pleure sur commande depuis qu'elle a trois ans, viscéralement dépendante de sa famille. Tombe amoureuse tout les 4 matins mais ne sait vraisemblablement pas entretenir ses relations. A clairement peur des insectes et se raidit à chaque fois qu'elle entent un aboiement. S'est découvert une passion folle pour les paillettes et plus généralement le maquillage depuis quelques années.
Dort avec une peluche lapin et possède un kigurumi étrangement semblable au costume d'Albin. Oui.